La PAFO a tenu sa deuxième réunion du Conseil d’Administration (CA) pour l’année 2024 le 19 juillet, à Dar Es Salam, en Tanzanie. Cet événement stratégique a rassemblé les présidents et secrétaires exécutifs des réseaux membres, soulignant l’importance de la gouvernance collective au sein de l’organisation. Lors de cette réunion, les participants ont eu l’occasion de discuter des enjeux critiques qui touchent le secteur agricole en Afrique, renforçant ainsi l’engagement de la PAFO envers ses membres.
Les discussions ont porté sur les priorités stratégiques pour l’année à venir, notamment la nécessité d’adapter les programmes aux défis émergents liés au climat, aux marchés et aux politiques agricoles. Un point central de la réunion a été l’approbation du développement de la plateforme Panafricaine d’échange entre Oprgansiations paysannes, en une « Académie Panafricaine des Paysans« . Cette académie vise à renforcer les capacités des agriculteurs en fournissant des formations et des ressources adaptées, tout en s’appuyant sur l’expérience des membres pour favoriser l’échange et le partage d’expériences entre pairs.
En outre, le CA a validé un plan d’action pour le développement organisationnel (OD), qui inclut des initiatives visant à renforcer la gouvernance de la PAFO selon les meilleures pratiques internationales. Ce plan est crucial pour assurer une gestion efficace et transparente des ressources, favorisant ainsi la confiance et la collaboration entre les membres. Le CA a également mis l’accent sur la mobilisation des ressources pour le développement de l’agriculture en Afrique, soulignant l’importance d’attirer des financements externes et d’améliorer les partenariats stratégiques.
Ce processus de développement organisationnel permettra à la PAFO de mieux relever les défis du secteur agricole, tels que la sécurité alimentaire, l’accès aux marchés et l’impact du changement climatique. En fin de compte, la PAFO sera bien positionnée pour devenir la voix des agriculteurs africains, plaidant et défendant leurs intérêts aux niveaux national, régional, continental et mondial. Cela renforcera non seulement la position de la PAFO, mais contribuera également à un avenir durable pour l’agriculture en Afrique.